Prévenir l’hydrocution

Du bain de soleil à l’eau froide : risque d’hydrocution

Se mouiller la nuque puis le ventre avant de rentrer dans l’eau, des gestes inutiles ? Ils préviennent l’hydrocution, choc thermique qui survient après une exposition prolongée au soleil.

Arrêt brutal du cœur et de la respiration en pénétrant dans l’eau, c’est la définition de l’hydrocution appelée aussi noyade syncopale. Elle est due à la grande différence de température entre la peau et l’eau. Car si la chaleur extérieure dilate les vaisseaux sanguins, le contact de l’eau froide les contracte. Une vasoconstriction qui se fait à grande vitesse : dans l’eau, le corps se refroidit 25 fois plus rapidement que dans l’air. La pression artérielle augmente et pour rétablir la situation, le cœur ralentit ses battements. Le cerveau n’est alors plus correctement irrigué, on peut alors perdre connaissance et se noyer.

Comment éviter l’hydrocution ?

La première précaution est de ne pas se jeter dans l’eau après plusieurs heures passées au soleil. Une immersion progressive en se mouillant nuque et torse est le B.A-BA de la prévention à enseigner très tôt à ses enfants.
Le deuxième conseil fondamental est de ne pas se baigner en ayant bu, même modérément. « Quand on se baigne en état d’ivresse, on peut subir un choc thermique, même dans une eau à 20, voire à 22 degrés. Au pire, il en résultera un arrêt cardiaque », alerte l’association Addiction Suisse. Dernière recommandation : éviter un repas trop copieux qui induit une augmentation de la température corporelle et peut provoquer des crampes à l’estomac.

Vanessa Pageot

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